La langue française: Standardisation, réinvention et reconnaissance par la société dans le domaine politique, social, et culturel
Megan Emery
15 décembre 2020
Dans ce projet, j’explore la langue française, particulièrement sa standardisation, réinvention et reconnaissance par la société. Pour commencer, j’explique l’idée que la langue française existe en tant qu’entité établie. Puis, je décris comment la langue française est devenue une langue du changement dans le monde contemporain. En analysant trois phénomènes différents (l’histoire politique de la langue, le développement social de la langue, et le lien entre culture, identité et langue), je montre que si une dichotomie entre standardisation et réinvention persiste dans les domaines politique et social, dans le domaine culturel, la langue française est perçue comme plus fluide. J’explique comment la langue française est vue comme un outil d’intégration. Pourtant, c’est un choix personnel d’accepter ou non la langue française dans l’identité culturelle. Si on décide d’accueillir la langue française dans leur composition culturelle, on aura le droit d’y contribuer et de la réinventer. Sinon, il existe un décalage entre la langue et les personnes qui la parlent.
D’abord, il faut discuter la notion normative de la langue française, particulièrement avec la propagation du français standard. L’Académie Française fait partie intégrale dans l’histoire linguistique de la France, car elle a codifié la langue française en 1635 (Edmiston et Duménil 61). Dès sa naissance, l’Académie Française soutient une structure linguistique dans laquelle il existe un bon usage de la langue française avec une syntaxe et un lexique corrects. À travers l’histoire, des forces diverses ont été identifiées comme une menace pour le français standard, anciennement les langues régionales de l’Hexagone (le breton, le flamand, etc.), actuellement les langues internationales (l’anglais, l’arabe, etc.) (Edmiston et Duménil 58, 70). Or, avec le monde contemporain, l’Académie Française fait des efforts pour «enrichir» la langue française, mais les nouvelles terminologies et les néologismes sont strictement définis, et sont souvent modifiés de telle sorte qu’ils ne conservent pas leur sens originel. Un cas de ceci est avec des mots anglophones. L’Académie Française a tenté de trouver une «meilleure» version française du mot.
Figure 1: Les règles de l’Académie Française sur le bon usage
Alors, quelques problèmes peuvent surgir si l’Académie Française refuse d’incorporer certains termes dans le français standard codifié. L’Académie Française perpétue ce bon usage jusqu’à ce jour-là. Il y a neuf ans que la série de novembre, Dire, Ne pas dire est publiée. Cette série consiste des règles sur l’usage de tels termes que les emplois fautifs de la langue, mais aussi les mots jugés abusifs (L’Académie Française). Mais bientôt, il deviendra évident que la langue française évolue et que la notion de français standard dans le monde est remise en question par les personnes qui s’identifient à leur propre version de la langue française.
Premièrement, l’histoire politique de la langue française montre une dichotomie entre la
standardisation, et plus récemment, la réinvention. L’histoire de la centralisation administrative souligne le désir historique d’avoir une «unification linguistique» (Edmiston et Duménil 61). Ce phénomène peut expliquer la façade d’une carte moderne, où les langues régionales se parlent à la périphérie de l’Hexagone.
Cette stratégie politique de la Ière République est comparable à la perspective de l’Académie Française: «tous ceux qui ne parlaient pas français étaient des ennemis de la République» (Edmiston et Duménil 61). Or, des changements dans la perception de la langue se sont produits au même moment de la décentralisation administrative. En 1973, l’Assemblée nationale a divisé la France en 22 Régions pour aider la «province» économiquement (Edmiston et Duménil 34).
Figures 3 & 4: Les anciennes provinces françaises, les nouvelles Régions de 1973
Ce faisant, ils ont également encouragé l’expression de l’identité régionale et de leurs langues associées. Aujourd’hui, les élèves en France peuvent apprendre leur langue régionale, un enseignement qui était interdit dans le passé (Edmiston et Duménil 63-64). Donc, la perception du français standard évoluait comme une force moins affirmée.
Il faut aussi mentionner comment le français standard a dépassé les frontières de la France. Le français s’est propagé sur les autres continents à cause du colonialisme, mais reste maintenant dans le contexte de la Francophonie (Edmiston et Duménil 65). La Francophonie montre quelques tendances intéressantes en ce qui concerne la standardisation de la langue française.
Figure 5: La Francophonie dans le monde
Pour environ 75 millions de francophones, le français est la langue maternelle (Edmiston et Duménil 65). Or, dans certaines anciennes colonies françaises d’Afrique, le français n’est pas la langue maternelle de la plupart des habitants (Edmiston et Duménil 65). Plus qu’une langue de communication, le français est considéré comme une langue administrative ou une langue d’enseignement privilégiée (Edmiston et Duménil 66). Dans ce contexte, le français standard est imposé. Dans ces pays, la langue existe comme une entité statique, immuable, séparée du peuple. Patrice Nganang décrit cette situation dans son essai «Linguistique» dans La révolte anglophone, qui explique la perspective du Cameroun, une ancienne colonie française:
Certes, comme on croirait, les règles du jeu sont définies déjà, les données sont faites, les mots sont déjà implantés dans notre quotidien, les pages de nos dictionnaires sont déjà bien nombreuses, et comme on dirait platement, les langues existent et il suffit de s’en servir—même pour les empêcher de mourir. Le medumba, le français, l’allemand, le bazou, le japonais, tout est déjà composé, et la seule tâche qui reste encore à faire est de les parler. (Nganang 61)
Alors, il existe ce sentiment chez les anciennes colonies africaines que la langue française n’est pas nécessairement liée au peuple. En revanche, dans les pays où le français est la langue maternelle (et pas seulement une langue administrative), le français standard n’est pas nécessairement la forme «acceptée» du français. Ce phénomène est clair dans le lexique du français du Québec, où beaucoup de mots sont anglicisés. Le français standard a subi un changement, et cela est reconnu par la société québécoise. Voici un autre exemple de la dichotomie entre standardisation et réinvention de la langue française dans le domaine politique. Alors, la question suivante se pose: la forme de la langue existe-t-elle vraiment séparément des personnes qui la parlent?
Ensuite, il faut discuter de la fluidité de la langue française, car son rôle dans le monde contemporain devient plus flexible à cause de certains développements politiques. Guidée par la crainte que le français recule, la France contemporaine a tenté de positionner le français standard dans le contexte du plurilinguisme. On peut bien voir ce désir dans le discours d’Emmanuel Macron à l’Académie Française en 2018, où il affirme que le français ne peut se développer que dans le plurilinguisme, et en encourageant le plurilinguisme, on promeut également le français par la nécessité de l’intercompréhension (Macron «L’Actualité»). Pour référence, cliquez sur ce lien pour accéder à l’intégralité du discours.
De plus, une nouvelle stratégie politique est devenue associée à la langue française. La France veut que la langue française soit vue comme une force moins oppressive, attestée par les efforts de décoloniser la langue française. En essayant de redresser les torts du passé, il est maintenant encouragé à reconnaître des langues dans la France d’outre mer (en particulier les langues qui ont été opprimées tout au long de l’histoire). Au lieu de voir la langue française comme cette entité intouchable, la langue française se réinvente comme un outil, un moyen de progresser dans la société. Pour mieux comprendre la décolonisation, cliquez sur ce lien pour regarder une vidéo.
En outre, le développement social de la langue démontre à la fois la volonté d’enrichir la
langue française et de la garder rigide. Le DGLFLF est la délégation générale à la langue française et aux langues de France, et fait partie du Ministère de la Culture. Le progrès de la DGLFLF est publié chaque année dans des bilans, qui sont des rapports sur la langue française en France et dans le reste du monde. Il est évident dans le bilan de 2016 que la langue française doit s’enrichir face à un nouvel environnement social. Le statut actuel de la langue française est remis en cause par trois développements différents: le marché du travail, la dépendance à la technologie et la féminisation de la langue française. Le DGLFLF déclare que les emplois émergents sont souvent liés au vocabulaire des sciences et des mathématiques, et de nouveaux termes doivent être ajoutés à la langue française pour qu’elle reste pertinente:
Si les mots du quotidien évoluent naturellement, il est des domaines plus spécifiques, en particulier dans les sciences et techniques, où cette évolution doit être accompagnée: c’est la raison pour laquelle le dispositif d’enrichissement de la langue française propose des termes français pour désigner les réalités du monde contemporain et contribuer ainsi à lutter contre le manque de termes français dans certains domaines. (DGLFLF 5)
De plus, avec la propagation du français sur Internet, le français codifié est en péril car la géographie ne constitue plus un obstacle à la communication. Selon Macron, il existe une certaine beauté sur la Toile, car on a accès à tous les différents locuteurs d’une langue (Macron «L’Actualité»). Or, cette accessibilité peut mettre en péril les règles du français standard. Par conséquent, la DGLFLF tente de relier les outils numériques à la langue française de manière plus structurée. La DGLFLF espère utiliser ce nouveau moyen pour propager la langue française de façon qu’elle existe dans le contexte du plurilinguisme, mais qu’elle soit reconnue comme une langue codifiée avec sa propre syntaxe, lexique, etc. (DGLFLF 18-9).
En outre, la féminisation de la langue française montre le décalage entre les réalités contemporaines et la langue codifiée. Car de plus en plus de femmes exercent des professions qu’elles n’avaient pas dans le passé, certains titres ont été «féminisés». Si ça vous intéresse, consultez les liens ci-dessous qui expliquent le masculin et le féminin des professions (une discussion de la controverse figure dans le dernier lien):
Selon l’article «La féminisation des noms de métiers et de fonctions», ce n’est pas parce qu’un mot est codifié qu’il est largement utilisé. Bien que la forme féminine «avocate» ait été attestée dans la 8e édition du Dictionnaire de l’Académie, il existe certaines «réserves ou réticences observées dans l’usage» (La féminisation 14, 17). Alors, ce sera difficile pour la langue codifiée de suivre un milieu social en évolution. Néanmoins, la dichotomie entre standardisation et réinvention persiste.
À mon avis, le lien entre culture, identité et langue offre la perspective la plus intéressante de la langue française, car la notion normative de français standard n’est pas si répandue. Il faut distinguer entre la langue et le langage, car certains gens peuvent identifier à leur propre langage, un sous-ensemble d’une langue. Cette expression du langage est culturelle, vue dans les néologismes, l’argot et le verlan de l’Hexagone, mais aussi dans les moyens culturels comme le film et l’écriture. Les nouveaux termes commencent à se dire chaque jour, et avec la croissance de l’immigration, ainsi que l’interdépendance du monde global, des mots d’autres langues peuvent devenir infusés dans le français.
Figure 7: Les néologismes d’origines diverses
Cette fluidité de la langue française se retrouve également dans l’écriture de Patrice Nganang et dans le film La Haine. Patrice Nganang discute comment son rôle comme écrivain lui permet de manipuler la langue française. En raison de sa position unique de «jongleur» de la langue, il peut contribuer à la langue, contrairement au reste du peuple camerounais qu’il a décrit auparavant (Nganang 63). Il se distingue de l’adhésion normative de la langue française par le fait qu’il est écrivain. Il peut, en fait, jouer directement avec la langue. Alors que le lien culturel avec la langue (l’écriture) fournit cette capacité, sa simple présence ne le fait pas. En comparant la citation suivante à celle mentionnée précédemment, ce phénomène devient encore plus évident:
Les langues, la langue, est aussi vivante que les humains qui l’utilisent, que l’évidence des mots et des choses est en permanence renégociable, et l’ébullition des quartiers et des sous-quartiers de la capacité du Cameroun me fait encore croire que le dictionnaire de notre humanité est peut-être moins un Larousse clos qu’un laboratoire. (Nganang 61)
Puisque Nganang était prêt à admettre la langue française dans sa propre identité culturelle, il pense que les limites de la langue française sont infinies.
En outre, le film La Haine montre comment la langue s’associe à l’identité culturelle. Les trois personnages principaux (Vinz, Hubert et Saïd) viennent de différents milieux raciales (noir, blanc, etc.) et religieuses (juif, arabe, etc.), or ils s’identifient les uns aux autres à cause de leur langage. Pour eux, ce n’est pas important que leur langage (avec tout l’argot) soit codifié. Si cela est accepté par eux, alors c’est la bonne façon de parler. À mon avis, même si ce langage n’est pas reconnu par toute la société, ça ne veut pas dire que ce n’est pas la forme «correcte». Évidemment, le concept de la manipulation de la langue devient plus flexible dans le contexte de la culture. Alors, pourquoi la dichotomie vue dans le domaine politique et social disparaît-elle dans le domaine culturel?
Dans mon analyse de ce sujet, je propose qu’on maintient le droit de contribuer à la langue française si on l’a intégrée dans leur identité culturelle. En définitive, je veux montrer que la dichotomie entre standardisation et réinvention dans les domaines politique et social, et l’absence de celui-ci dans le domaine culturel, doit être comprise sous prétexte d’intégration. La dichotomie persiste encore en politique et en société car (bien que les hommes politiques puissent penser autrement) l’intégration ne peut pas être imposée à quelqu’un, c’est un choix personnel. Quand on choisit d’accepter de s’intégrer dans une culture qui utilise la langue française, on aura l’impression d’avoir le droit d’y contribuer. Mais si le peuple n’a pas le désir de s’intégrer à cette culture, la langue restera séparée du peuple, peu disposée à être réinventée.
En concluant que l’intégration est un choix personnel, je veux montrer que la réinvention de la langue française par une approche sociale et politique n’est pas aussi efficace, car le changement de la langue doit être reconnu par le peuple qui la propage. Les établissements politiques se rendent compte que le moyen le plus simple de s’intégrer en France est à travers le lien entre la culture et la langue. Le DGLFLF promeut la langue française à travers les moyens culturels pour «lutter contre les discriminations dans l’accès à la culture» qui font face aux immigrés, pour que tous en France puissent «vivre ensemble» (DGLFLF 8). Or, quelle sera l’efficacité de cette stratégie? À mon avis, il faut qu’on soit prêt à accepter la langue française dans sa culture, elle ne peut pas être imposée par la politique. Il est clair que les entités sociales et politiques tentent de favoriser l’intégration en réinventant la langue française, surtout par crainte de voir le français reculer.
Avec cette nouvelle volonté d’intégration, la standardisation entretient encore des bouts dans la société française. Pour comprendre cette réticence à réinventer la langue française, il faut identifier exactement pourquoi quelques établissements sociaux et politiques ont peur de ce changement. À mon avis, en réinventant le français standard, les vérités de la réalité peuvent être éclairées d’une manière comme jamais auparavant. Le français standard doit être maintenu, car le lien entre l’imagination et la réinvention cultive une pensée dans laquelle la langue peut devenir plus ouverte. Selon Nganang, pas seulement les mots forgent notre vie, mais aussi «notre imagination, qui structure notre pensée, en dessine la logique et donc, qui définit notre histoire» (Nganang 70). En jouant avec les mots et en acceptant leur évolution, nous entreprenons une tâche effrayante et plusieurs questions se poseront. Comme Ngangang mentionne, la langue manipulée peut exprimer «les monstres comme elle dit les miracles», et il deviendra évident bientôt que les mots de la langue auxquels nous faisons confiance depuis si longtemps «découvrent autant qu’ils nous couvrent» (Nganang 73, 71).
Pour conclure, il est inévitable que la réinvention de la langue française se poursuive dans le futur. Alors que de plus en plus de personnes du monde intègrent la langue française dans leur identité culturelle par leur propre choix, le français standard sera remis en question. La dichotomie entre standardisation et réinvention persiste car, bien qu’il y ait une forte crainte que la langue française recule si elle n’est pas propagée dans le monde contemporain, il reste des soucis sur les réalités qui seront révélées en changeant la langue française. Que la langue française soit liée au peuple ou non, ce n’est pas à la France de décider, c’est au peuple qui voit le français en tant qu’entité à inclure ou à rejeter de leur culture.
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